Jean-Louis Trudel, auteur de science-fiction canadien, naît à Toronto en 1967. Il est récipiendaire de nombreux prix, dont le prix Boréal de 2009. Il contribue depuis plusieurs années à la gestion du Congrès Boréal. Il est professeur à l’Université d’Ottawa.
Jean-Louis Trudel a accepté de participer à notre entrevue. Voici ses réponses.
Quel est le livre qui vous a donné le goût de lire?
« Je ne suis pas sûr qu’il y ait eu un livre en particulier, mais il existait dans ma jeunesse une revue hebdomadaire de BD appelée Tintin que mon père m’achetait. Quand j’étais trop petit pour bien lire, ma mère me lisait les bulles et je regardais les images. (À mon avis, c’était vers 1972-1973 puisque je me souviens d’une aventure de Dani Futuro parue en 1973 ou 1974, et aussi des Forges de Vulcain de Yoko Tsuno, parue dans le magazine Spirou en 1973.) J’avais donc six ans environ. Plus tard, je me suis mis à lire tout seul, et j’ai commencé à lire les albums d’Astérix, puis les livres de la Bibliothèque rose. Il y a quelques livres qui ont été des points tournants dans mon enfance, toutefois.
Quand j’étais en 2e année et que j’avais donc sept ans environ, la maîtresse d’école et la bibliothécaire se sont aperçues que je lisais avec facilité quand elles m’ont demandé de lire à voix haute une aventure de Oui-Oui d’Enid Blyton dans la Bibliothèque rose. Après quoi, j’ai pu emprunter tous les livres que je voulais à la bibliothèque.
Le premier livre que j’ai acheté avec mon argent de poche, c’est Le Voilier de la forêt vierge de Jacques Boone et Jean-Louis Cotte (Bibliothèque verte, 1975). Comme il était une nouveauté, je devais avoir huit ans. J’ai sans doute été influencé par le fait que le second auteur avait le même prénom que moi.
Enfin, quand j’étais en cinquième année et que je lisais successivement tous les romans en français de la bibliothèque scolaire, y compris Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, la bibliothèque et la maîtresse d’école m’ont poussé à emprunter un livre en anglais puisque je me débrouillais très bien en anglais. J’ai emprunté Space Cadet de Robert A. Heinlein et j’ai été converti à la science-fiction, même si on remarquera que certains de mes premiers souvenirs de lecture les plus marquants s’inscrivaient déjà dans le domaine. »
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire et à vouloir devenir écrivain?
« Tout petit, il m’arrivait de composer des histoires dessinées sous la forme d’une sorte de bande dessinée sans bulles. J’ai sans doute fait le saut quand mes parents ou mes instituteurs m’ont poussé à participer à un concours de jeunes auteurs pour les francophones de la région d’Ottawa. Mon premier effort, intitulé Un Tour du monde, avait récolté une dédicace de Claude Aubry, directeur de la Bibliothèque municipale d’Ottawa et auteur à ses heures, en 1976. J’étais en quatrième année et j’avais neuf ans.
J’ai participé au même concours quatre années consécutives et j’ai peut-être obtenu un prix, une fois, dans ma classe d’âge. Je crois que l’incitation à écrire et l’encouragement des remises de prix m’ont donné le goût de l’écrire. Tout en restant un gros lecteur, j’ai continué à écrire et à m’intéresser à tout ce qui concernait le métier d’écrivain. Je me souviens, par exemple, d’un article du directeur littéraire de la collection Jeunesse-Pop, Daniel Sernine, dans la revue Vidéo-Presse, où il expliquait le processus d’acceptation et de publication de manuscrits, sans doute au début des années 1980. »
À quel âge avez-vous eu un coup de foudre avec l’écriture?
« Sans doute vers dix ans, avec ma troisième participation au concours d’écriture pour enfants dont il est question ci-dessus, parce que mon troisième effort m’avait permis de combiner des expériences de la vie réelle et des influences littéraires d’une manière qui me semblait plus mûre. »
Qu’est-ce que vous diriez à un jeune qui rêve de devenir écrivain, de publier, et de vivre de l’écriture? Que diriez-vous à un jeune qui bloque face au projet d’écrire un livre, pour qu’il trouve une motivation pour terminer un tel projet?
« Devenir écrivain et publier n’a sans doute jamais été plus facile. Les maisons d’édition sont de plus en plus nombreuses, et les formules de publication aussi, en incluant l’auto-édition. Publier, trouver des lecteurs et vivre de l’écriture sont des défis successivement plus exigeants, par contre.
Je dirais donc à un jeune, d’abord, de savoir se montrer fier du travail accompli quand il ou elle termine l’écriture d’un livre, indépendamment de toute reconnaissance ou récompense ultérieure. Le plaisir retiré de l’achèvement d’un roman doit suffire à motiver un jeune auteur à le terminer.
La publication, le succès d’un livre et les revenus tirés des ventes devraient motiver plutôt tout ce qui succède à l’achèvement du livre : la soumission du manuscrit, la révision du manuscrit accepté et la promotion du livre publié.
Je dirais donc à un jeune, enfin, qu’il est toujours permis de rêver et d’essayer, mais qu’il faut accepter qu’on peut rêver très fort et essayer très longtemps sans jamais vivre de son écriture. Néanmoins, avec un peu de talent et beaucoup d’énergie, on peut retirer des revenus plus ou moins élevés, et plus ou moins satisfaisants, de son investissement dans une carrière littéraire. Mais il faut être prêt à faire flèche de tout bois et à diversifier ses savoir-faire. »
Quel(s) écrivain(s) vous inspirent?
« La liste est longue : Marcel Proust, Isaac Asimov, Iain Banks, Samuel Delany, Émile Zola, Roger Zelazny, Frank Herbert, J. R. R. Tolkien… »
Combien de temps par jour écrivez-vous? Est-ce que vous avez toujours un carnet d’écriture sur vous? Quels types de scènes aimez-vous noter dans votre carnet et vous intéressent quand vous vous promenez?
« Pour ce qui est de la fiction, j’écris irrégulièrement, et rarement plus de deux ou trois heures par jour en temps normal, sauf si je débloque une plage de temps dédiée. Cela dépend des périodes de l’année. Quand je suis trop pris par mes autres occupations, je n’écris parfois que deux ou trois jours par semaine.
J’ai presque toujours du papier avec moi (parfois des calepins, plus récemment du papier brouillon). Je n’écris presque jamais en promenade, et pratiquement jamais des scènes inspirées de ce que je vois. La promenade me libère plutôt l’esprit pour me laisser songer à une histoire en cours et faire avancer une scène déjà entamée ou en imaginer une nouvelle, que je noterais alors. De la même façon, j’écrirai en autobus ou au café en m’inspirant des projets en cours, la plupart du temps. »
Est-ce que vous faites d’abord un plan quand vous démarrez un nouveau projet? Ou est-ce que vous inventez l’histoire au fur et à mesure?
« Oui et non. Il y a le plus souvent une idée ou un début de scène à l’origine d’une histoire, et je vais laisser l’inspiration ainsi que l’histoire me porter jusqu’à ce que j’aie besoin de planifier la suite. »
Pour qui ou pour quelles raisons écrivez-vous?
« En gros, j’écris parce que je suis fier de réussir parfois une belle et bonne histoire, et parce que ces histoires sont publiées, ce qui prouve qu’elles intéressent au moins quelques autres personnes. »
Que pensez-vous de la loi du livre du Québec? De la loi sur les droits d’auteurs de votre pays ou de toutes autres lois qui touchent les écrivain(e)s de près dans votre pays respectif?
« En général, je ne considère pas que ces lois soient particulièrement oppressantes ou particulièrement encourageantes. Elles résultent le plus souvent d’arbitrages où des intérêts financiers ont pesé plus lourd que les priorités des auteurs. Par conséquent, les écrivains ont presque toujours intérêt à se regrouper pour faire entendre leurs voix.
Néanmoins, si on élargit cette question à la prise en compte des programmes de soutien aux auteurs (subventions, droits du prêt public, etc.), les auteurs canadiens sont plus choyés que plusieurs autres — mais non sans raison puisqu’ils œuvrent dans le cadre d’un marché beaucoup plus restreint, les francophones plus particulièrement. »
Trouvez-vous qu’on parle assez de livre, dans votre région/pays? Qu’est-ce qui pourrait être mis en place pour qu’on en parle plus ou mieux?
« La littérature a perdu beaucoup de visibilité au fil des ans, depuis l’époque où il en était question à la télévision et où elle pouvait provoquer des débats publics. À l’ère de l’auto-fiction, elle a aussi perdu une certaine pertinence parce qu’elle ne parle plus, souvent, qu’aux lecteurs qui ressemblent à ses auteurs.
D’un point de vue historique, l’importance du roman (et donc du livre) a reposé sur quelques facteurs : la popularité des romans (sentimentaux, policiers, de genre, historiques) auprès d’un public de masse, le respect des auteurs qui maîtrisaient la langue dans une société dominée par des avocats et des politiciens formés à l’art oratoire, la pertinence socio-politique des sujets, la possibilité d’apprivoiser des points de vue rarement exprimés ailleurs et la mise à l’épreuve des tabous. Or, les séries télévisées et les films au grand écran comblent en partie l’appétit du grand public pour des fictions narratives. De même, notre société n’accorde plus la même importance à la maîtrise de la langue, qui est perçue comme élitiste, en partie parce qu’elle sert trop souvent à déguiser ou déformer la vérité. Les penchants nombrilistes de la littérature tendent également à éloigner ses productions des soucis du quotidien partagés par le plus grand nombre pour se limiter à un grand écart entre l’exploration de psychés individuelles et le jeu avec les imaginaires collectifs, sans toucher directement aux enjeux sociaux les plus immédiats. Et il reste bien peu de tabous à enfreindre.
Il faut donc peut-être se résigner à ce divorce du public et de la littérature, même si la popularité de la littérature pour jeunes adultes témoigne à mon avis d’un besoin latent. Pour qu’on parle un peu plus de livres, il faudrait que les auteurs jouent le jeu de la lisibilité, en se gardant bien de verser dans le mépris pour un public qui est de plus en plus éduqué, sans être pour autant initié aux procédés littéraires les plus en pointe. L’idée, ce n’est pas de ne faire plus qu’une seule chose, mais d’avoir justement assez de forums et de relais pour tous les goûts. Il y aura toujours des auteurs qui souhaiteront écrire pour les lecteurs les plus aguerris, mais il convient de se rendre compte que ceux-ci ne représentent qu’une minorité, et que même les lecteurs les plus chevronnés apprécient aussi les bonnes histoires bien racontées, sans toujours chercher la difficulté. Mais si les auteurs doivent jouer le jeu, il faut aussi que les éditeurs et les critiques soient disposés à proposer à un public élargi des ouvrages de bonne tenue qui abordent des problématiques d’intérêt général. »
Connaissez-vous des titres de livres (les vôtres ou d’autres écrivains) qui ont été censurés récemment? Quels sont ces titres? Et pour quelles raisons ont-ils été censurés?
« Au sens strict, la censure n’est plus une réalité dans la mesure où il n’existe plus, au Canada ou en France, d’instance chargée de réguler la publication ou la diffusion des livres. Je ne connais donc pas de livres récemment censurés dans ce sens. Il existe toutefois plusieurs motifs de retrait de la vente d’un livre, plus ou moins convaincants. Les argumentations les plus susceptibles d’entraîner des passages à l’acte invoquent soit la sexualité en rapport avec la jeunesse soit les descriptions jugées offensantes de populations spécifiques. Une allégation de pornographie juvénile a récemment entraîné la suspension des ventes d’un livre des éditions AdA. Des parents réclament régulièrement que tel ou tel ouvrage pour jeunes abordant des sujets controversés (homosexualité, non-binarité, sexualité juvénile ou explicite) ne soit plus au programme des écoles ou dans les bibliothèques pour jeunes. Et la condamnation de Maxime Roussy pour des crimes sexuels a fait disparaître tous ses livres des sites d’Archambault et Renaud-Bray. On peut parler de censure dans ces cas, mais au risque de galvauder des débats parfois légitimes.
Quand un livre est jugé offensant pour la religion d’une population donnée, ou sa réputation, ses convictions politiques ou son lien à son histoire collective, on a observé des réactions parfois extrêmes. Le roman The Satanic Verses de Salman Rushdie est devenu une cause célèbre dans un tel contexte, où la censure a pris la forme d’appels au meurtre. Au Canada, l’Église catholique a longtemps exprimé sa réprobation officielle pour certains titres (dont ceux d’Alexandre Dumas, Jean-Charles Harvey, etc.), mais ce n’est plus d’actualité depuis presque un siècle. »
Que pensez-vous de la censure?
« Je vais citer mon blogue : « la liberté de parole conquise de haute lutte, la liberté d’opinion, la liberté de religion et la libre expression artistique sont autant de caractéristiques de nos sociétés libérales qui admettent la fluidité des croyances et des institutions politiques parce qu’elles croient au changement. On ne peut pas punir aujourd’hui l’idée qui serait acceptée demain! L’interdiction ne peut donc concerner que les torts tangibles. »
Que pensez-vous du rôle des bibliothèques publiques?
« Je suis en faveur à tous les niveaux et de toutes les manières. »
Est-ce que vous écrivez à temps plein, ou est-ce que vous occupez un emploi en parallèle de votre activité d’écriture? Quel est cet emploi, si c’est le cas?
« Non, j’écris à temps partiel, mais je n’ai pas non plus d’emploi stable en dehors de mes activités d’homme de lettres. Je suis un contractuel de l’enseignement universitaire. Depuis la fin de mon doctorat, j’obtiens assez régulièrement des charges de cours à l’Université d’Ottawa en tant que professeur à temps partiel. »
Avez-vous un blogue ou un site web que vous aimeriez partager à nos lecteurs?
« Pour l’instant, je ne peux recommander que mon blogue : http://culturedesfuturs.blogspot.com »
De quels écrits êtes-vous particulièrement fier?
« Quelques titres dans le désordre : les nouvelles « Des anges sont tombés » et « Garder un phénix en cage », le roman pour jeunes La Lune des jardins sans soleil et le roman Suprématie. »
Quel est votre Schmilblick préféré? (Un peu d’humour) ?
« Le schtroumpf à schtroumpfer les schtroumpfs petits et grands. »
Quel terme préférez-vous au féminin et pour quelle raison?
- Auteur
- Auteure
- Écrivain
- Écrivaine
- Autrice
« Je n’ai pas de préférence tranchée. Il y a des arguments égalitaires et féministes que je trouve valables pour chacun de ces termes. En gros, si le terme doit être appliquée à une personne en particulier et s’il est possible d’avoir l’avis de celle-ci, je me plierai à sa préférence. Sinon, je considère qu’au temps présent, la reconnaissance des femmes est plus importante que l’indifférenciation prônée au nom de l’égalitarisme strict, et que le terme « autrice » a l’avantage de l’antériorité latine (auctrix) ainsi que d’une formation conforme aux règles conventionnelles du français, ce qui me fait préférer « autrice » dans les textes critiques et littéraires. Dans un texte journalistique destiné à un public québécois et dans les mêmes conditions, j’opterais toutefois pour « auteure » ou « écrivaine » afin de ne pas me singulariser. »
Est-ce qu’il y a un événement dont vous aimeriez nous parler?
(Exemples : congrès auquel vous participez, salon du livre, atelier d’écriture, etc.)
« Je participe à l’organisation des congrès Boréal depuis 1989. Il y a eu des hauts et des bas, mais il présente l’intérêt d’avoir fait preuve d’une durabilité impressionnante. Exception faite des Rencontres québécoises internationales des écrivains et d’une poignée de salons du livre, c’est le plus ancien événement littéraire annuel encore actif. J’invite tous les passionnés des littératures de l’imaginaire à venir faire un tour.
Je tiens aussi à noter, pour les intéressés, que j’organise ponctuellement des ateliers d’écriture. Quand je le fais, je l’annonce sur mon blogue et sur ma page d’auteur sur Facebook. Mais je pourrais aussi réagir à une demande concertée. »
Partie 2 de l’entrevue
Questionnaire de Proust
*(Nous avons transformé les questions en forme interrogative, et nous avons ajouté quelques questions qui n’avaient pas été féminisées par Proust). Nous avons aussi ajouté 1 ou 2 questions de notre cru, en lien avec les questions de Proust.
(Note historique : le questionnaire n’est pas de Proust, mais c’est l’auteur le plus connu à avoir dressé la liste de ses réponses.)
Réponses de Jean-Louis Trudel
Quelle est votre vertu préférée? « La persévérance. »
Quelle est la qualité que vous préférez chez un homme? « La modestie. »
Quelle est la qualité que vous préférez chez une femme? « Le sens de l’humour. »
Quel est le principal trait de votre caractère? « La curiosité. »
Qu’est-ce que vous appréciez le plus chez vos ami(e)s? « La tolérance. »
Quel est votre principal défaut? « L’entêtement. »
Quelle est votre occupation préférée? « Le voyage. »
Quel est votre rêve de bonheur?
« Un livre (de vers) sous la ramée,
Un pichet de vin, une miche de pain… et toi
À mes côtés chantant dans la solitude…
Et la solitude est à présent le paradis! » (Omar Khayyam)
Quel serait votre plus grand malheur? « La perte de mon esprit. »
Qu’est-ce que vous voudriez être? « Meilleur qu’hier. »
Quel est le pays où vous désireriez vivre? « Il n’existe pas. »
Quelle est la couleur que vous préférez? « Le bleu. »
Quelle est la fleur que vous aimez? « Celle qui fleurit quand je suis là. »
Quel est l’oiseau que vous préférez? « Le harfang. »
Quels sont vos écrivain(e)s favori(te)s en prose? « Ceux que je relis pour le plaisir et ceux que je ne relis pas de peur de ne pas éprouver le même plaisir. »
Quels sont vos poètes ou poétesses préféré(e)s? « Victor Hugo, Fernando Pessoa, Alfred Tennyson et bien d’autres. »
Quels sont vos héros favoris dans la fiction? « On a des héros quand on est jeune. Mettons Arsène Lupin. »
Quelles sont vos héroïnes favorites dans la fiction? « On a des héroïnes quand on est jeune. Mettons Yoko Tsuno. »
Quels sont vos compositeurs ou compositrices préféré(e)s? « Ceux que j’écoute encore et encore, de Beethoven à Jean-Michel Jarre. »
Quels sont vos peintres favoris? « Ceux qui ont aspiré à la perfection de leur art tel qu’il existait (Michel-Ange, Rembrandt, Vermeer, Vélasquez) et ceux qui ont voulu faire autre chose (Léonard de Vinci, Goya, Picasso, Monet, Klimt, Magritte, Bosch). »
Quels sont vos héros dans la vie réelle? « On a des héros quand on est jeune. Mettons Albert Einstein. »
Quelles sont vos héroïnes dans la vie réelle? « On a des héroïnes quand on est jeune. Mettons Malala Yousafzai. »
Quelle est votre nourriture ou boisson préférée?
*Pouvez-vous nous partager une recette? « Un peu de miel sur un bon pain frais. »
Quels sont vos noms favoris? « Histoire, science, technique… »
Qu’est-ce que vous détestez par-dessus tout? « La fermeture. »
Quels sont les personnages historiques que vous méprisez le plus?
*Et pour quelle raison? « Les grands envahisseurs et les grands massacreurs (Cortés, Genghis Khan, Hitler, Mao, etc.), pour des raisons évidentes. »
Quel est le fait militaire que vous admirez le plus?
*Et pour quelle raison? « La bataille de Salamine, parce qu’elle a sauvé Athènes et la philosophie grecque. »
Quel est le fait militaire que vous détestez le plus?
*Et pour quelle raison? « La Seconde Guerre mondiale, puisqu’elle demeure le conflit le plus meurtrier. »
Quelle est la réforme que vous estimez le plus? « L’abolition de l’esclavage. »
Quel est le don de la nature que vous voudriez avoir? « Le sens de la danse. »
Comment est-ce que vous aimeriez mourir? « Avec un minimum de regrets. »
Quel est votre état d’esprit actuel? « L’espoir de la détente. »
Quelles sont les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence? « Les erreurs d’inattention. »
Quelle est votre devise? « Ad sum. (Être présent). »
Pour en savoir plus sur Jean-Louis Trudel:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Trudel
Congrès Boréal
http://congresboreal.ca/